«On le sait bien: ceux que l’on donne pour morts vivent encore longtemps!» Evolution de l’effectif des fidèles au sein de l’Eglise catholique ces dix dernières années et perspectives d’avenir

10. Nov. 2021

Urs Winter-Pfändler

1. Situation de départ

L’Eglise catholique romaine a connu ces dernières années des remous dont il est encore difficile de chiffrer l’impact avec précision. Ainsi, les enquêtes statistiques récentes réalisées au sein de l’Eglise mettent en évidence que le taux des baptêmes diminue. Dans le diocèse de Bâle, le plus étendu de Suisse, sur dix enfants nés dans des familles catholiques, seuls six ont été baptisés en 2019 (en 2012, ils étaient encore sept sur dix). A ce constat s’ajoute celui d’une intensification des sorties d’Eglise. Aussi, comme la relève diminue, mais aussi parce que la tendance à vouloir quitter l’institution se manifeste chez des personnes de plus en plus jeunes, l’Eglise catholique en Suisse court le risque d’un vieillissement moyen de ses membres plus rapide que celui de l’ensemble de la population résidante de notre pays. Jusqu’à maintenant, cet effet avait été atténué par l’immigration en Suisse de fidèles catholiques. Voilà pourquoi le nombre absolu des catholiques est demeuré dans une large mesure stable. Cela à la différence de leur pourcentage au sein de la population globale qui, lui, est en constante diminution depuis des années.
Du fait de cette baisse de la proportion des catholiques parmi les personnes résidant en Suisse, l’influence de l’Eglise au sein de la société helvétique risque de s’affaiblir à l’avenir. Les réactions possibles suscitées par cette situation exigeront de la part de l’institution ecclésiale des adaptations qui, à leur tour, pourraient être un facteur de tensions en son sein: quelles offres pastorales prioriser au vu d’une diminution probable des moyens financiers? En outre, les questions de planification pastorale et de développement du personnel vont se multiplier. Par exemple, il y aura lieu aussi de prévoir avec précision si et comment on sera apte à assurer la conservation des bâtiments ecclésiaux.
Mais tournons maintenant nos yeux vers l’avenir: de quelle manière la population catholique va-t-elle évoluer au cours des dix prochaines années? Cette question est celle à laquelle la présente contribution entend répondre. Son point de départ est une analyse des variations de l’effectif des membres de l’Eglise catholique depuis 2010 (1) mises en évidence par les relevés structurels annuels de l’Office fédéral de la statistique (OFS). C’est sur la base de ces données que l’évolution du nombre des membres a pu être modélisée et pronostiquée pour les années 2025-2030.
A noter que les informations relatives à l’année 2020 ne sont pas présentées dans les pages qui suivent, car elles traduisent pour maints domaines les distorsions provoquées par la pandémie de coronavirus, laquelle a fortement restreint la vie ecclésiale. Les chiffres pour cette année-là sont dès lors plus faibles que ceux relevés avant la pandémie, à l’exception des enterrements à l’église. L’impact effectif et durable de la pandémie sur les statistiques concernant la vie de l’Eglise ne pourra être mesuré que d’ici quelques années.

 

2. Effectif des membres et établissement de son solde

Fondamentalement, l’effectif des membres de l’Eglise catholique est influencé par les facteurs suivants:

2.1 Facteurs de hausse: les baptêmes

En Suisse, le baptême est dispensé dans la très grande majorité des cas à des enfants en bas âge. En 2020, 11’968 baptêmes (- 32% comparativement à 2019) ont été dénombrés. La répartition de ce chiffre entre les diocèses se présente comme suit:

Tableau m21_1: nombre de baptêmes en 2019 et 2020 répartis par diocèse

DiocèseNombre de baptêmes 2019Nombre de baptêmes 2020
Basel5’9854'464
Chur3’8062'637
St. Gallen1’9401'485
Sitten1’554995
LGF3’2121'628
Lugano1’210759
Schweiz17’70711'968
Remarque: Source: Diocèses suisses

Le taux de baptêmes (rapport entre le nombre de baptêmes et celui des naissances au sein de la population catholique) peut faire l’objet d’une certaine évaluation:

Tableau m21_2: taux de baptêmes (en %) –  baptêmes dispensés par rapport aux naissances au sein de la population catholique; base: relevé structurel OFS (estimation) entre 2000 et 2020

AnnéeCoireSaint-GallSionLGFLuganoBâle
200072.390.073.386.0
201266.981.683.354.983.072.1
201557.475.376.152.877.265.1
201658.679.570.852.276.163.7
201757.175.570.348.476.162.3
201855.377.365.249.982.863.2
201956.977.971.950.577.360.1
202039.159.043.626.348.245.0
Remarque: pour l’année 2020, les données structurelles du relevé structurel 2019 de l’OFS ont été utilisées. Source: Diocèses suisses, OFS relevés structurels, OFS naissances vivantes.

Il saute aux yeux que le taux de baptêmes a diminué au fil des années dans l’ensemble des diocèses. Mais la baisse beaucoup plus brutale enregistrée entre 2019 et 2020 est elle aussi à mettre sur le compte de la pandémie de coronavirus. A noter également qu’en Suisse latine, l’Eglise catholique a subi une diminution sensiblement plus forte qu’en Suisse alémanique.

 

2.2 Facteurs de hausse: les adhésions et retours à l’Eglise

Comparativement au nombre des sorties d’Eglise, celui des entrées en son sein reste à un bas niveau depuis des années. En 2020, 735 personnes ont adhéré à l’Eglise catholique, tandis qu’il s’agissait de 885 personnes en 2019 (le taux des entrées s’élève à 0,03%, cela sans prise en compte des données des cantons de Neuchâtel, Genève, Valais et Vaud ainsi que d’autres cantons en tenant aucune statistique). Le rapport entre les entrées et les sorties s’établit dès lors à 1:42.

 

2.3 Facteurs de baisse: les décès de membres

Un calcul approximatif du nombre des fidèles catholiques décédés au cours des dernières années a été établi en s’appuyant sur la statistique des décès et le relevé structurel de l’OFS. La base de cette estimation repose sur le nombre des membres de l’Eglise catholique en Suisse de plus de 65 ans, tel qu’il ressort de la structure des âges au sein de l’institution.

Tableau m21_3: estimation du nombre des décès parmi les catholiques âgés de plus de 65 ans au cours des années 2012, 2015, 2019 et 2020 répartis par diocèse

Diocèse2012201520192020
Bâle934097009'12110'075
Coire542956585'2895'785
Saint-Gall238522822'2132'607
Sion197021132'1802'476
LGF469848384'6315'740
Lugano234725302'4273'066
Suisse261692712125'86129'751
Remarque: pour l’année 2020, les données relatives à la structure des âges du relevé structurel 2019 de l’OFS ont été utilisées. Source: OFS relevés structurels, OFS décès.

A l’échelon de la Suisse, on dénombre entre 26’000 et 30’000 décès de catholiques. La plupart d’entre eux ont été enterrés à l’église. On constate ici également que la pandémie de coronavirus s’est traduite par des décès en plus grand nombre.

 

2.4 Facteurs de baisse: les sorties d’Eglise

En 2020, 31’410 personnes ont quitté l’Eglise catholique, à savoir un chiffre pratiquement égal au nombre record de 31’772 enregistré en 2019 (l’effectif total des membres à fin 2020 s’élevait à environ 3 millions de personnes) (2). Dès lors, les sorties d’Eglise se maintiennent à un niveau très élevé. Leur taux s’élève à l’échelon de la Suisse à 1,1%. A cet égard, les écarts entre les cantons sont frappants. Ainsi, Genève, Valais, Neuchâtel et Vaud n’enregistrent pratiquement aucune sortie d’Eglise. Ce constat trouve son explication dans le fait que, dans ces cantons, les structures organisationnelles ecclésiales diffèrent de celles existant dans le reste du pays. En particulier, elles ne connaissent pas d’affiliation formelle de leurs membres entraînant un assujettissement à l’impôt ecclésiastique, dont on pourrait souhaiter se libérer.
En excluant ces cantons (Neuchâtel, Genève, Valais et Vaud) de la statistique, on aboutit à un taux moyen de sorties de 1,4%. Cette proportion est semblable à celle enregistrée dans certains pays qui nous entourent (Allemagne: 1,0%, Autriche: 1,2%). Dans ces deux Etats également, les taux de sorties ont augmenté au cours des dernières années.
Une comparaison avec l’Eglise évangélique réformée révèle ceci: en 2020, 27’031 personnes ont quitté l’Eglise (pas de données disponibles pour les cantons d’Uri et de Neuchâtel), et le nombre de ses membres s’élevait à fin 2020 à quelque 2 millions de membres.

 

3. Analyse des chiffres concernant l’effectif des membres de 2010 à 2019 et tendances dégagées

Les calculs ci-après tablent sur l’existence de tendances constantes et sur la présomption que l’effectif des membres fluctue de manière plus ou moins linéaire. Les coefficients de régression tirés des calculs statistiques («slopes») permettent l’élaboration de scénarios concernant l’évolution future du nombre des membres. Cependant, ainsi qu’on l’a dit, de telles projections ne sont possibles qu’à la condition que les variations observées au sein de l’Eglise catholique entre 2010 et 2019 se poursuivent plus ou moins comme jusqu’ici. Si, à l’avenir, certains facteurs devaient soudainement connaître une dynamique exponentielle et perdre leur caractère linéaire (par exemple à l’échelon des sorties d’Eglise) et si, de plus, l’immigration en Suisse venait à tarir de manière radicale, les modèles proposés pourraient se révéler exagérément optimistes.

Au-delà de la proportion que constitueront les membres des communautés religieuses au sein de la population en Suisse, la présente contribution se penche aussi sur la manière dont l’effectif des membres de l’Eglise catholique va évoluer en chiffres absolus. Cette démarche s’appuie sur les scénarios démographiques de l’Office fédéral de la statistique.

Les valeurs suivantes ont pu être établies par canton et région ainsi que pour la Suisse dans son ensemble:

Tableau m21_4: coefficients de régression linéaire

Région/cantonSlope (régression)Région/cantonSlope (régression)
Suisse-0.45Suisse orientale-0.47
Région lémanique-0.55Glaris-0.76
Vaud-0.35Schaffhouse-0.13
Valais-0.77Appenzell Rh.-Ext.-0.39
Genève-0.67Appenzell Rh.-Int.-0.24
Espace Mittelland-0.23Saint-Gall-0.65
Berne-0.06Grisons-0.39
Fribourg-0.55Thurgovie-0.24
Soleure-0.61Suisse centrale-0.79
Neuchâtel-0.61Lucerne-0.76
Jura-0.49Uri-0.72
Suisse du Nord-Ouest-0.51Schwyz-0.93
Bâle-Ville-0.58Obwald-0.8
Bâle-Campagne-0.43Nidwald-0.73
Argovie-0.56Zoug-0.7
Zurich-0.31Tessin-0.7
Clé de lecture: Clé de lecture: dans le canton de Vaud, la part des catholiques au sein de la population résidante diminue de 0,35% chaque année tandis que, dans le canton de Schwyz, cette baisse atteint 0,93%. Ces valeurs mises en évidence par une analyse rétrospective effectuée à partir de 2010 se maintiennent. Dès lors, on pourrait parler aussi de la «fluctuation annuelle de la part de la population catholique résidante». Remarque: Les valeurs respectives des cantons de Berne, de Schaffhouse et d’Appenzell Rh.-Int. ne sont pas significatives, à la différence de celle du canton de Thurgovie qui l’est faiblement. S’agissant de ces cantons, les pronostics sont dès lors plus difficiles à établir dans la mesure où les valeurs varient plus fortement d’une année à l’autre.

4. Pronostic: évolution de l’effectif des membres

Tous les cantons font état d’une baisse de la part des catholiques au sein de la population résidante globale. Si on calcule cette proportion pour les années à venir, on obtient les pronostics suivants pour 2025 et 2030 s’agissant de la part des catholiques au sein de la population résidante permanente âgée de plus de 15 ans (+15a):

Tableau m21_5: part de la population catholique en 2019 et pronostic pour les années 2025 et 2030

CtPop. catholique +15a en % en 2019Pronostic pour 2025 (en %)Pronostic pour 2030 (en %)Δ 2019 vs. 2030 (en %)
AG30.228.125.4-4.8
AI74.071.770.5-3.5
AR27.725.923.9-3.8
BE15.415.214.9-0.5
BL26.223.221.0-5.2
BS14.912.69.6-5.3
FR58.056.053.2-4.8
GE31.028.124.8-6.2
GL30.127.023.2-6.9
GR40.239.237.3-2.9
JU64.363.160.7-3.6
LU58.855.251.4-7.4
NE19.716.913.9-5.8
NW62.660.056.4-6.2
OW68.164.360.2-7.9
SG42.039.336.1-5.9
SH21.121.420.7-0.4
SO31.228.925.9-5.3
SZ56.552.748.0-8.5
TG30.029.928.7-1.3
TI62.860.356.9-5.9
UR74.872.869.2-5.6
VD27.726.825.0-2.7
VS68.965.161.2-7.7
ZG48.045.141.6-6.4
ZH24.923.922.4-2.5
Remarque: les valeurs pronostiquées pour les années 2025 et 2030 ont été établies à l’aide des droites de régression et des lignes de tendance (cf. graphique). Dans l’équation y = m*x + n, m indique le coefficient de régression et n la section d’axe. Pour x, les valeurs 15 et 20 (pour les années 2025 et 2030 à calculer) ont été introduites. Source: OFS relevés structurels.

L’Office fédéral de la statistique calcule divers scénarios démographiques pour l’avenir. Dans ce contexte, il distingue entre un scénario «moyen» dit de référence, un scénario «bas» et un scénario «élevé», puis émet des pronostics à partir de là concernant l’évolution de la population résidante permanente en Suisse. L’OFS table pour 2025 sur un nombre d’habitants de 9’058’337 et de 9’430’802 pour 2030 (population résidante permanente). Il a été fait appel au scénario moyen de référence pour évaluer la population résidante catholique en 2025 et 2030.

Tableau m21_6: population catholique (population résidante globale) – pronostic pour les années 2025 et 2030 établi sur la base de sa part relative au sein de la population ainsi que sur celle du scénario moyen de référence s’agissant de l’évolution de la population

CtPopulation catholique (population résidante globale) 2019Pronostic 2025Pronostic 2030Δ 2019 vs. 2030 (N)
CH2'960'4752'964'4682'875'051-85'424
AG207'125207'900198'295-8'830
AI11'93512'11312'289354
AR15'35814'78114'004-1'354
BE160'079163'057164'0383'959
BL75'84169'31664'391-11'450
BS29'18125'37120'057-9'124
FR186'634190'635188'2821'648
GE156'280149'941138'509-17'771
GL12'21811'2489'883-2'335
GR80'00678'47074'726-5'280
JU47'31547'35346'397-918
LU242'915239'527232'340-10'575
NE34'77030'25724'971-9'799
NW26'97227'27126'422-550
OW25'83025'52924'706-1'124
SG214'508212'229202'820-11'688
SH17'37518'72919'0111'636
SO85'87784'43079'195-6'682
SZ90'67190'20586'258-4'413
TG83'86489'21789'9326'068
TI220'736213'047200'499-20'237
UR27'45428'04327'658204
VD223'012230'202227'0103'998
VS238'067235'651228'838-9'229
ZG61'26862'53161'114-154
ZH383'279392'396386'9633'684
Remarque: A propos de ces chiffres, il a été tenu compte du fait qu’ils se rapportent à la population dans son ensemble et non pas uniquement aux personnes âgées de plus de 15 ans vivant dans un ménage privé. Cependant, dans le calcul, on est parti de la présomption que les personnes âgées de plus de 15 ans vivant dans un ménage privé constituent une structure de population reflétant directement celle de la population globale. Également: Ces chiffres ont été établis sur la base des relevés structurels de l’OFS, cela en partant du principe que la répartition de la population globale se reflète dans la population constituée des personnes âgées de plus de 15 ans. Source: OFS relevés structurels, OFS scénarios de l'évolution de la population, OFS bilan de la population résidante permanente par canton.

Il est frappant de constater que, du fait de la croissance générale de la population, le nombre des membres de l’Eglise catholique ne devrait diminuer que légèrement en chiffres absolus. En revanche, la part des membres de l’Eglise catholique au sein de la population totale connaîtra une baisse plus sensible. Compte tenu de la marge d’incertitude du modèle, les valeurs pour les cantons de Berne, Schaffhouse, Appenzell Rh.-Int. et de Thurgovie sont à considérer avec prudence.

 

5. Leviers à disposition

Que peut entreprendre l’Eglise catholique face à ces perspectives? Fondamentalement, il convient d’insister une fois de plus sur le fait que les calculs types présentés ne se révéleront à peu près corrects que si le poids des facteurs d’influence à la hausse ou à la baisse demeure constant. Cela concerne surtout la croissance démographique et, en particulier, les fluctuations de l’immigration. Or, ce sont-là deux facteurs sur lesquels l’Eglise ne saurait guère avoir d’influence. Les leviers ecclésiaux pour infléchir l’évolution de l’effectif des membres devraient opérer surtout là où un taux de baptêmes supérieur et une réduction du chiffre des sorties d’Eglise sont susceptibles d’être atteints.

 

6. Conclusion

On le sait bien, ceux que l’on donne pour morts vivent encore longtemps. Les chiffres et les pronostics établis pour l’Eglise catholique incitent à croire que l’effectif de ses membres demeurera assez stable au cours des dix prochaines années. Cependant, au vu de la diminution attendue de la part que représenteront les catholiques au sein d’une population globale en croissance, le soutien dont jouit l’Eglise au sein de la collectivité pourrait bien continuer à faiblir. A cela s’ajoute que l’impression de stabilité de l’Eglise catholique est trompeuse pour trois raisons:

  • Premièrement, les chiffres de la statistique ecclésiale mettent en évidence que les liens des membres avec l’Eglise se distendent et que la tendance à vouloir en sortir demeure forte.
  • Deuxièmement, on ignore si le phénomène migratoire tel qu’on l’a connu ces dernières années se perpétuera à l’avenir.
  • Troisièmement, le soutien accordé aux Eglises dans la population pourrait faiblir plus encore si la part que représentent leurs membres au sein d’une population en expansion continue à se réduire. Cela n’ira pas sans conséquence au niveau des attentes placées dans le rôle sociétal de l’Eglise. En outre, la part relative des membres de l’Eglise évangélique réformée au sein de la population a elle aussi diminué au cours des dernières décennies. Dès lors, le problème de la pertinence sociétale moindre commun aux deux Eglises pourrait apparaître de manière plus criante encore si l’on ne se limite pas à porter le regard uniquement sur l’évolution observée concernant la part des catholiques dans de la population résidante.
    La statistique ecclésiale invite dès lors les deux grandes Eglises à examiner les choses de plus près et à agir.

 

7. Base de données

  • Données de l’Office fédéral de la statistique (OFS) (relevés structurels, statistiques des décès, statistiques des naissances vivantes, scénarios de la section Démographie et Migration, données extraites du bilan de la population résidante permanente par canton)
  • Données tirées des relevés paroissiaux du SPI et des diocèses
  • Données fournies par les corporations ecclésiastiques cantonales catholiques

Remarques: (1) La modélisation de la situation repose sur les données des relevés structurels annuels de l’OFS effectués au cours des années 2010 à 2019. Pour 2020, on ne dispose pas encore des données du relevé structurel de l’OFS.
(2) Aucun chiffre relatif aux sorties d’Eglise dans les cantons de Bâle-Campagne et du Tessin n’est disponible. Il en va de même des entrées dans les cantons de Bâle-Campagne, du Tessin et du Jura.

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